CLB
Christelle Luisier Brodard
Vaud
Conseillère d'Etat
Description
Originaire de Bagnes, Christelle Luisier Brodard est née le 27 septembre 1974 à Sion. Elle est à la fois syndique de Payerne et députée au Grand Conseil. Si les racines de Christelle se situent en Valais, son cœur se trouve maintenant à Payerne. Maman combative de deux enfants, elle s’est forgé un caractère solide dans le Café de La Poste de Payerne, tenu par ses parents pendant plus de dix ans (1983-1994). La petite famille occupe un appartement au-dessus du café sans cuisine. Fille unique, elle passe alors beaucoup de temps dans l’établissement pour prendre ses repas et aider ses parents. Son enfance est rythmée par le travail et les conversations animées des adultes sur la politique, la commune, les dernières nouvelles de la bourgade. Ses parents lui transmettent des valeurs importantes comme le fait que les objectifs peuvent être atteints par le travail bien fait.
Son intérêt pour la vie publique se développe à ce moment-là. Elle se rend rapidement compte que la politique s’occupe avant tout de la façon dont les gens vivent ensemble dans une collectivité. Les interactions, les règles qui régissent la vie en commun ont construit et nourri sa vocation pour la politique.
Une fois ses études au gymnase d’Yverdon terminées, Christelle Luisier Brodard entreprend une licence en Droit à l’Université de Fribourg puis un Master en Droit des Médias en Allemagne à Augsburg. Elle se découvre alors un intérêt marqué pour le droit public, car il régit les actions entre l’Etat et le citoyen résonnant avec ses intérêts depuis l’enfance.
Faisant suite à diverses expériences associatives, Christelle s’engage en 1997 dans les rangs Radicaux. En effet, une connaissance de ses parents lui demande si elle souhaiterait être candidate au Conseil communal de Payerne. Fraîchement diplômée en droit et intéressée par la vie publique, elle accepte. Elue conseillère communale, son aventure politique commence alors. Christelle est une battante, on l’a dit, mais elle est également enthousiaste.
Sa conscience politique s’accroît lors de son engagement en tant que cheffe du groupe radical à la Constituante vaudoise en 1999.
C’est un défi de taille pour la jeune femme ; elle travaille alors assidûment ses dossiers et s’engage totalement. C’est à cette étape clef qu’elle dit avoir attrapé le virus de la politique. Les valeurs de liberté, responsabilité et de solidarité défendues par le parti des Libéraux-Radicaux coulent dans ses veines. Elle apprécie tout particulièrement la place que le parti donne aux individus et le fait que l’Etat ne se substitue pas à la femme ou à l’homme, mais vient en soutien. Elle rapporte que le PLR a aussi une culture politique qui lui correspond. C’est un parti qui va à la fois au front défendre des idées mais, qui est aussi orienté solution, afin de faire avancer les projets ou une région.
En 2002, jeune maman, elle débute un stage d’avocat à Lausanne et obtient son brevet en 2005. Elle travaille ensuite au département des finances du canton de Vaud puis aux Retraites populaires. En parallèle, elle prend la présidence du Parti radical vaudois en 2008 et mène alors le processus de fusion avec Catherine Labouchère, présidente du parti libéral. Il s’agit d’une aventure humaine et politique hors norme, qui lui permet d’aller à la rencontre des gens dans l’ensemble du canton.
En charge des Infrastructures, des Vignes et de l’Office du Tourisme à la Municipalité de Payerne de 2009 à 2011, elle apprécie ce poste polyvalent proche de la population.
En 2011 et 2016, elle est élue syndique de Payerne. Attachée au patrimoine et aux traditions de la ville, elle souhaite encore montrer les atouts de la région avec des projets variés de mise en valeur. Parallèlement à son poste de syndique, Christelle Luisier Brodard est députée au Grand Conseil vaudois (2012, 2017). Elle aime les défis liés à cette fonction, entre débats et dialogue, avec toujours sa maman comme exemple.
Après une élection remportée le 9 février 2020, elle prend ses fonctions de Conseillère d'Etat en charge des institutions et du territoire le 18 mars 2020.
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